Si la campagne électorale au Togo se déroule très bien de façon générale, Jean-Pierre Fabre le candidat de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dit être confronter à une série de perturbations de ses meetings par les militants du parti au pouvoir dans les régions des Savanes, de la Kara et de la Centrale.
En effet au cours d’une conférence de presse tenue le 11 février à Lomé, l’état-major de Jean-Pierre Fabre énumèrent un certain nombre d’incidents malheureux et condamnent des comportements antirépublicains et menaces de la part des autorités desdites régions.
« Le lundi 10 février 2020, dans l’après-midi, des individus se réclament du parti RPT/UNIR, arborant des tricots, foulards et casquettes à l’effigie du candidat Faure Gnassingbé, empêchent la tenue à Bassar du meeting de campagne du candidat de l’ANC. Ces individus à motos et à bord de camions et véhicules 4X4, armés de bâtons, de machettes et d’objets contondants, provoquent et intimident les populations sous le regard indifférent des forces de l’ordre et les représentants de la CENI, institution chargée de l’organisation de l’élection présidentielle du 22 février 2020. Déjà, dans la matinée de ce lundi 10 février 2020, le meeting de l’ANC, prévu à Guérin-Kouka, n’a pas pu avoir lieu, les autorités locales notamment le préfet et le maire refusent de donner le site précis pour sa tenue… Ainsi le vendredi le 07 février 2020, le meeting de Cinkassé est interdit… » peut-on lire dans la déclaration liminaire.
Face à la situation, l’ANC demande à la CENI de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de permettre à tous les candidats de battre campagne sur les mêmes chances de liberté et de circulation prévues par les lois de la république Togolaise.
Aussi Isabelle Ameganvi, Vice-présidente du parti, « exige du gouvernement d’instruire diligemment les préfets, les brigades de police et de gendarmerie, les autorités municipales et les chefs traditionnels au respect scrupuleux des libertés publiques ».
Seyram KUDAHE