A quelques mois de l’élection présidentielle, le débat politique se focalise sur le sujet surtout qu’elle va se dérouler sous la nouvelle constitution modifiée de la république togolaise.
En dépit du fait qu’elle répondait aux revendications politiques de l’opposition, cette dernière trouve qu’il faudra ouvrir à nouveau un nouveau cadre de discussions pour discuter des conditions d’organisations de cette élection.
Dans cette optique, le parti de Jean Pierre Fabre, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), a saisi le Chef de l’État par courrier datant du 24 septembre afin que de nouvelles discussions s’ouvrent pour l’amélioration du cadre électoral.
C’est sans compter avec le rôle et la mission de la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui donne le ton des préparatifs du scrutin. L’institution dirigée par Tchambakou Ayassor vient d’annoncer le démarrage des activités entrant dans le cadre de l’organisation du scrutin dont l’issue est très attendue.
Dans un communiqué, le Président de la CENI annonce que les opérations de révision électorale se dérouleront prochainement sur l’ensemble du territoire togolais.
Tchambakou Ayassor informe ainsi les opérateurs de saisie (OPS), les formateurs et les agents techniques ayant participé à l’opération de recensement électoral en 2018 et à la révision des listes électorales de 2019 et qui sont disponibles à travailler avec la CENI de confirmer leur disponibilité sur le site de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) à compter du 28 septembre.
Le président de la CENI précise que la prochaine révision des listes électorales aura lieu dans le courant du dernier trimestre de l’année en cours (2019). Cette sortie de la CENI intervient alors qu’au niveau de l’opposition togolaise, des problèmes persistent. La Coalition C14 continue de se désintégrer avec la suspension de la participation du parti Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) du Prof Aimé Gogué.