L’Etat togolais renforce ses mesures de sécurité en lançant le processus de marquage des armes, de destruction des armes obsolètes et leurs munitions. Avec pour objectif, de mieux lutter contre le braquage qui fait beaucoup de victimes ces derniers mois dans le pays.
Le gouvernement lance la campagne d’identification des types d’armes dans le pays et leurs détenteurs. Cette opération s’inscrit dans le cadre de renforcement des mesures de sécurité pour mieux faire face aux séries de braquages qui créent la psychose dans l’opinion nationale.
Ce processus, lui-même, trouve son origine dans le projet d’assistance à la sécurité physique et gestion de stocks, marquage et destruction des armes obsolètes et leurs munitions. Il aboutira à l’identification formelle des détenteurs d’armes et leur utilisation sur l’ensemble du territoire.
« En dehors des armes détenues par la population civile, le marquage concernera aussi la police nationale, les corps des paramilitaires et les forces de défense », rajoute Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Dans cette optique, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile vient de bénéficier d’un don du gouvernement japonais composé de 2 unités de commandes, des compresseurs et des appareils de marquage d’un coût total estimé à 630 mille de dollars, soit 373 millions de FCFA.
Au Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), on estime que ce matériel contribuera davantage dans la lutte contre la prolifération et la circulation illicites des armes légères et de petit calibre au Togo.
Les derniers chiffres officiels disent que de 2014 à 2019, 10.030 armes ont été marquées.
Source : icilome.com