#Bring back our freedom (rendez-nous notre liberté), c’est au tour de ce concept qu’une conférence publique a été tenu le 17 septembre 2019 à Lomé.
Membres d’organisations de la société civile, Défenseurs des droits de l’hommes, homme de médias et togolais lambda, toutes les couches de la société togolaise ont pris part à ladite conférence autour du thème : « Liberté de manifestation et défis sécuritaires en démocratie ».
Tenue dans un contexte socio-politique plus ou moins tendu depuis aout 2017 et à quelques mois de la présidentielle, cette conférence fait suite au récente modification restrictive de la loi sur les manifestations au Togo par le gouvernement.
En effet, la loi dite ‘loi Bodjona modifiée’ ou plus connu sous le nominal, loi Boukpessi (du nom de l’actuel ministre togolais en charge de l’administration territorial) y était passé au crible.
Les participants s’accordent, l’issue de la rencontre, à reconnaitre que cette modification est ‘liberticide’.
La loi Bodjona modifiée stipule que « dans le cadre des réunions ou manifestations pacifiques publiques, l’itinéraire comporte un seul point de départ, un seul tronçon de route et un seul point de chute », avant de préciser que « Le nombre de manifestations organisées par semaine dans une ville peut être limité par l’autorité administrative compétente en fonction de la disponibilité des forces de sécurité et de l’ordre devant être affectées à l’encadrement desdites manifestations ».
Aussi « Les réunions ou les manifestations pacifiques sur la voie publique ne peuvent se tenir avant 6 heures et au-delà de 22 heures… » Chose que les initiateurs de ‘BRING BACK OUR FREEDOM’ ont dénoncé tout au long de la conférence.
Junior Laris