Un milliard de dollars pour lutter contre la menace terroriste. C’est la grande décision qui a sanctionné la réunion du G5 SAHEL à Ouagadougou, ce 14 septembre 2019.
Le financement sera assuré de moitié par les Etats et institutions du continent. Se pose alors l’éternelle question de qui versera le reste ? Comment sera opéré le suivi comptable ? Quel bilan effectif sortira de ce milliard de dollar ?
MAHAMADOU ISSOUFOU dans la paraphrase.
« La menace, grandit, se renforce et descend vers le sud, il y a un risque de métastase au niveau de toute la sous-région » a déclaré le président nigérien Mahamadou Issouffou, président en exercice de la CEDEAO.
L’infection (le terrorisme) est virale, contagieuse, pourrait-on conclure. Il est remarquable pour son pays, le Niger qui est dans une position, on ne peut plus géostratégique, enclavé par des zones insurgées au Mali, au Nigéria, au Burkina-Faso ou encore en Lybie.
La mutualisation des forces militaires, d’investigations et de renseignements est une nécessité qui devient une priorité. « La réponse que nous avons trouvée est la mobilisation des Etats et la mutualisation de leurs capacités de riposte », a ajouté Mahamadou Issoufou.
La présence à ce sommet de la kyrielle d’invités venus d’organisations internationales, la présence d’observateurs spéciaux algériens , saoudiens , américains , français et des bailleurs de fonds , pose l’éternelle question de la réelle indépendance des institutions africaines , tant financièrement que administrativement.
Junior Laris