C’est une « trêve » qui est en voie de se transformer en un « cessez-le-feu durable ».
En Libye, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est qui cherche à conquérir Tripoli, et Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU s’accordent sur une sortie de crise après des jours de nouveaux pourparlers à Genève.
Une avancée considérable dans le conflit libyen dont se Félice l’Onu, même s’ils doivent désormais déterminer comment parvenir à cet objectif.
« Des progrès ont été accomplis sur de nombreuses questions importantes et nous avons un nombre important de points de convergence. Sommes-nous satisfaits de ce que nous avons ? Oui, certainement. Est-ce suffisant ? Certainement pas. » Réagit Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye avant d’ajouter « Nous travaillons toujours à affiner notre projet de base et à combler l’écart sur quelques points de divergence qui existent encore entre les deux délégations. »
Une commission militaire conjointe composé de 10 officiers représentant à parité les deux parties, doit à présent définir les conditions du cessez-le-feu durable avec retrait de positions militaires, comme Confirmée lors du sommet international du 19 janvier à Berlin. Un point acceptable pour les deux camps rivaux.
Outre ces pourparlers militaires, des discussions sont aussi prévues sur le volet économique le 9 février au Caire. Et Ghassan Salamé s’est déclaré confiant sur la tenue des négociations sur le volet politique à partir du 26 février prochain à Genève.
Charlotte GUEZERE